Les dernières élections, dont le premier parti d’opposition LDG (Ligue du Grocâlin) conteste les résultats en dénonçant un « bourrage des urnes pas gentil du tout », ont provoqué des émeutes sur l’ensemble du territoire.
Ainsi, la prochaine fois que quelqu’un vous dira : « On n’est pas au pays des Bisounours ! » en s’imaginant vous asséner une vérité fondamentale, vous pourrez lui répondre avec aplomb : « Et heureusement ! » – Casseurs, répression policière, pillages, incendies, attentats et meurtres sont devenus le quotidien de Bisounours terrorisés, dont beaucoup tentent de quitter le pays pour retrouver un semblant de sécurité sur les côtes syriennes.
« Le pays des Bisounours vit aujourd’hui les heures les plus sombres de son Histoire, et cela dans l’indifférence générale ! » dénonce le géopoliticométéorologicien Arnaud Nole-Robo. Plus de trois mille Bisounours ont déjà trouvé la mort et l’on compte au moins cinq mille disparus, parmi lesquels de nombreux opposants politiques.
La capitale du pays est en proie à des incendies spectaculaires dont les images ont fait le tour du monde sur les chaînes de télévision pour enfants. Malgré des efforts insensés, les pompiers exténués ne parviennent pas à venir à bout des flammes, et leur capitaine, Toucraminou, a lancé un appel au secours aux autorités qui refusent l’assistance de la Communauté internationale.
Le pouvoir Bisounours est, en effet, en délicatesse avec l’ONU, refusant de cesser sa politique de déplacement de l’ethnie Arc-en-Ciel dans des bidonvilles afin de s’accaparer les richesses en fraises et en pamplemousses de ses terres. Un rapporteur Nord-Coréen a récemment qualifié ces agissements de « génocide culturel », provoquant l’ire du Président Grogrognon.
Devenues de véritables coupe-gorges et en proie à de nombreux attentats, les villes sont désertées par leurs habitants qui essayent de trouver refuge dans les zones rurales, contrôlées pour la plupart par des milices réputées pour la violence de leurs exactions. Le viol est devenu une monnaie d’échange. Les tortures font partie du quotidien.
« Il y a vingt ans, nous avons laissé l’Île aux Enfants sombrer dans une guerre civile qui a dévasté l’ensemble du pays et massacré près de la moitié de sa population. Aujourd’hui, l’Histoire se répète, mais l’indifférence des populations incite les gouvernements à se contenter d’effets d’annonce. La non-ingérence a ses limites : nous devons intervenir ! » s’emporte Arnaud Nole-Robo, en renversant son café.
Interrogé récemment sur la question, Donald Trump a pour sa part résumé le sentiment général en déclarant : « Franchement, tant que j’ai la télé, Internet et un truc dégueulasse à bouffer tous les soirs, qu’est-ce que vous voulez que ça me foute ? »
5 Responses to Flambée de violence au pays des Bisounours