Ariana Grande, un effet bombe ? La chanteuse n’imaginait sans doute pas que sa tournée serait aussi Dangerous, et l’on se sent obligé de tomber dans tous les jeux de mots vaseux puisque, comme disait l’autre, l’humour est la politesse du désespoir. Manchester, ou « l’homme poitrinaire » en version française, paye à son tour un lourd tribut. 22 morts, ça fait cher son billet d’entrée pour un concert.
En attendant que de bonnes âmes trouvent encore des excuses à des assassins d’enfants, Donald Trump prend le parti de les traiter de « losers ». Difficile pour le coup de lui donner tort, d’autant que le Président des États-Russie sait de quoi il parle. Losers ou pas, ces petits martyrs d’un Dieu qui n’existe pas nous fatiguent. Après le Bataclan et Manchester, un seul cri : « Laissez nos enfants écouter de la merde tranquilles ! »