Coupable ou pas ? Peu importe, le verdict est déjà tombé. Accusé par sa fille adoptive Dylan Farrow d’avoir sexuellement abusé d’elle enfant, Woody Allen est passé de Celebrity à Deconstructing Woody en l’espace de quelques semaines. Ses acteurs le répudient, ses producteurs le lâchent, un théâtre renonce à jouer Coups de feu sur Broadway, et à ce rythme le rabbinat new-yorkais va lui ordonner une greffe de prépuce.
Ce qui est magique, c’est que Woody nie. Et que ce ne sont pas les médias, les Femen ou Facebook qui décident de la culpabilité d’un homme. Woody Allen dénonçait un climat de « chasse aux sorcières », tout ce qu’il faut pour finir au bûcher à l’heure où chacun, s’achetant une moralité facile, se vautre dans la plus flasque des démagogies. Woody fait-il partie du problème ? Ses films, en tout cas, feront toujours partie de la solution.
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