Alors que le débat sur la possible contamination des chats ou des chiens par le coronavirus fait rage, une enquête menée par le magazine Poils et fourrures révèle qu’au moins une dizaine de loups-garous ont été infectés sur le territoire français. C’est la première fois depuis plus de soixante-dix ans qu’un virus de cette nature impacte des lycanthropes, s’inquiète le média.
Plus alarmant encore : un cluster de propagation du Covid a clairement été identifié. À l’occasion de la pleine lune du 8 avril 2020, de nombreux loups-garous se sont retrouvés dans une forêt de Lozère pour hurler à la lune jusqu’au petit matin. « Ce sont des réunions amicales, bon enfant, on n’aurait jamais pensé qu’il y avait des risques », confie un participant sous couvert d’anonymat.
Difficile de savoir le temps d’incubation du coronavirus chez des sujets mi-hommes, mi-loups. De nouvelles contaminations sont donc à redouter. Les lycanthropes sont invités à surveiller différents symptômes : essoufflements sans efforts particuliers, perte subite du goût et de l’odorat, apparitions de taches grises sur le pelage, ou encore perte d’appétit pour les petits chaperons rouges.
« Le plus préoccupant pour moi, c’est que les loups-garous sont par nature peu soucieux de suivre les règles que l’on essaye de leur imposer », note le docteur Hermann Wolff. Le port du masque leur rappellerait la muselière, et la distanciation sociale est évidemment très difficile à respecter pour une créature qui aime à se nourrir de chair humaine. Avec ou sans dérogation de déplacement.
Dans un communiqué émis sur les réseaux sociaux, la Confrérie des Vampires ont manifesté leur solidarité à l’égard de leurs compagnons loups-garous. Tout en indiquant qu’à ce jour, aucun cas de contamination au Covid-19 n’a été recensé parmi les quelques 150 buveurs de sang résidant sur le territoire. Quant à l’association Trolls de France, elle a fait savoir aux lycanthropes que c’était bien fait pour leur gueule.