La dernière vidéo d’exécution barbare du japonais Kenji Goto a suscité des réactions indignées dans le monde entier. De Barack Obama à Ban Ki-Moon en passant par mon poissonnier, chacun condamne avec la plus grande fermeté ce découpage en dehors des pointillés d’une nouvelle victime innocente.
Moins audible, mais tout aussi unanime, la communauté mondiale des cinéphiles exprime également sa déception après le visionnage de cette nouvelle vidéo. Une déception que le Cercle des Amoureux de Jean Renoir résume en quelques mots : « c’est tout le temps la même chose ! »
Un journaliste de Mad Movies confirme cette opinion : « Daesh choisit de se positionner sur le registre Saw. Chaque suite ne fait que répéter le film précédent, tout en marquant une graduation dans le gore qui dissimule mal la médiocrité du scénario. Sa tentative de percer au sein du marché nippon semble donc vouée à l’échec. »
Chez Positif, on est encore plus critique. « Toutes les vidéos de Daesh sont merdiques ! s’emporte l’un de ses rédacteurs. L’éclairage est nul, le son presque inaudible, et le montage laisse franchement à désirer. Si Mohamed Merah, en optant pour le genre du found-footage, essayait au moins de se montrer timidement créatif, les exécuteurs de Daesh n’ont juste aucun sens de la mise en scène. C’est à se demander si ces gens aiment le cinéma ! »
Une chose est certaine : Daesh ne sera pas nominé pour l’Oscar du meilleur film étranger. Aucune projection n’est également prévue au Festival de Cannes, et encore moins une montée des marches.
Mais l’industrie du cinéma ne prend-elle pas le risque de se voir reprocher, une fois encore, d’être trop refermée sur elle-même ? Dans l’entourage d’Alain Soral, on pointe déjà du doigt une « censure islamophobe orchestrée par les Juifs d’Hollywood et les Démocrates pédés. » À suivre donc, en attendant la prochaine vidéo.
One Response to Cinéma : Daesh se répète… et déçoit