À la surprise générale, le souverain pontife n’a pas hésité, devant les centaines de milliers de jeunes présents pour l’écouter à l’occasion des JMJ en Pologne, à faire l’apologie de Pokemon Go, jeu phare du moment sur smartphones et tablettes.
Le Pape n’a pas mâché ses mots dans son discours prononcé à l’intention de la jeunesse en Pologne. Fustigeant les lobbys du canapé, et sans doute du mobilier en général, il a dénoncé ceux qui croient « que pour être heureux, nous avons besoin d’un bon canapé. Un canapé qui nous aide à nous sentir à l’aise, tranquilles, bien en sécurité. »
Renseignements pris, les services du Vatican ont en effet pu confirmer au Never Trust que le Pape lui-même, dans son bureau et ses appartements privés, ne dispose que de canapés résolument inconfortables.
Mais François va encore plus loin lorsqu’il ajoute : « Un canapé qui nous garantit des heures de tranquillité pour nous transférer dans le monde des jeux vidéos et passer des heures devant l’ordinateur. »
« Le temps qu’aujourd’hui nous vivons n’a pas besoin de jeunes-canapés, mais de jeunes avec des chaussures, mieux encore avec des crampons. Il n’accepte que des joueurs titulaires sur le terrain, il n’y a pas de place pour des réservistes », précise encore l’élu de Dieu sur Terre.
Démagogie ? Métaphores grotesques ? Rhétorique de bazar ? Discours de merde ? Pas du tout, à en croire de nombreux analystes qui veulent y voir avant tout une incitation à sortir chasser le Pokemon dans les rues de nos villes.
« Par ce discours, le pape François fustige avant tout les consoles de salon et les jeux sur PC, des catégories en perte de vitesse depuis la révolution technologique des smartphones ou tablettes », affirme Jean-Louis Sanspène, chroniqueur vidéoludique pour Libération. « Appeler les jeunes à mettre leurs chaussures, c’est évidemment une manière de les inviter à installer Pokemon Go et à se lancer dans l’aventure ! »
Pascal Sonlong, journaliste à La Croix, confirme : « Ne nous laissons pas abuser par la métaphore footballistique, elle ne sert qu’à mettre en confiance les jeunes encore réticents à jouer à Pokemon Go. François lui-même est accro à cette application depuis deux semaines. Il s’est même cassé la figure dans un escalier devant le monde entier en courant après un Lippoutou. »
Des témoins affirment par ailleurs avoir vu François chasser les Pokemon pendant sa visite du camp d’Auschwitz, ne levant le nez de son smartphone qu’à de rares occasions, et demandant même à pouvoir grimper tout en haut de la cheminée en affirmant que l’un d’entre-eux s’y était niché.
La compagnie Nintendo s’est refusé à tout commentaire.