Enfin une victoire pour Jean-Luc Mélenchon ! Après un délai de réflexion, la Justice française a fait savoir au président du Parti de Gauche qu’elle accédait à sa demande d’aller en prison à la place des salariés d’Air France mis en cause dans l’agression de leur DRH.
« Si ça peut nous faire deux ou trois mois de tranquillité, on ne va pas s’en priver ! » a déclaré sans langue de bois la ministre de la Justice Christiane Taubira. Le Parquet de Paris renoncera donc aux poursuites contre les cinq salariés indélicats, en échange de quoi Jean-Luc Mélenchon sera mis aux arrêts dans les plus brefs délais.
Mais l’annonce de cette incarcération prochaine ne fait pas que des heureux. Les syndicats de gardiens de prison sont ainsi montés au créneau et envisagent des actions. « Qu’on nous demande de surveiller des fous, des suicidaires, des violeurs en série et des meurtriers, soit. Mais si en plus on nous envoie des emmerdeurs, le personnel va se rebiffer ! », proteste Alphonse Champi, du Syndicat Aimable des Matons (SAM).
L’opposition elle-même demeure circonspecte. « Moi qui me bats corps et âme pour envoyer des gens en prison à ma place, je trouve que c’est évidemment un très mauvais signal », a réagi Nicolas Sarkozy. Interrogée ce matin sur BFM, Nadine Morano a, pour sa part, déploré que l’on fasse ainsi incarcérer un homme politique « de race blanche ».
Mais la Justice assume sa décision, et une source proche du dossier nous a informé que d’autres échanges seraient même à l’étude. « L’idée est de proposer à Jean-Luc Mélenchon d’accepter de rester encore six ou huit mois de plus en prison en échange d’autres prisonniers. Nous sommes prêts à libérer n’importe qui. Même un combo Guy Georges / Émile Louis, on signe ! »
Nous avons sans succès tenté de contacter le co-fondateur du Front de Gauche pour recueillir ses réactions. Sa femme de ménage nous a toutefois confié au téléphone que « monchieur Jean-Luc il a fait ses valiches et il a pris l’avion très vite. »
Chacun espère qu’il sera de retour à la date prévue de sa mise sous les verrous !