« Alep ! I need somebody. Alep ! Not just anybody… » À quelques jours du réveillon, le monde entier assiste au massacre d’une population dont nous ne sommes même pas sûrs, à l’heure actuelle, qu’elle aura de la dinde à Noël. Les hôpitaux sont la cible des bombes, les civils meurent en essayant de fuir, et les couples stériles occidentaux lancent ce cri d’alarme : « Protégez au moins les orphelins ! »
L’horreur, l’effroi, la terreur… Quels mots pour décrire Alep, et cette guerre syrienne qui bousille tellement de monde que le Syrien, au même titre que la girafe, devrait figurer au rang des espèces en voie de disparition ? Un seul peut-être : l’impuissance. Poutine à sa bombe, Erdogan a ses migrants, et nous avons notre mauvaise conscience et peur de nos fachos. Autant dire que Bachar n’a pas fini de faire la bombe.