Allah est peut-être grand, mais on le distingue mal dans la foule. Ils ont beau l’appeler, aux quatre coins du monde, il ne répond jamais. Se taper des heures d’entraînement intensif sous le soleil Syrien, visites de musées incluses, pour se faire au final snober par le Grand Barbu, c’est des coups à vous donner des envies de meurtre. Surtout quand le reste de Paris se prélasse au stade, en terrasse des bars ou aux concerts de rock.
Hommes, femmes et enfants. Jeunes ou vieux. Chrétiens, Juifs, musulmans, athées. Noirs ou Blancs. Tout le monde est tombé sous leurs balles, tout le monde a croisé la route d’un de ces orphelins d’Allah va-comme-je-te-pousse. À la recherche d’un Dieu qui n’existe pas ou d’un Paradis peuplé de pré-pubères offertes à ses désirs. C’est dur d’être aimé par des cons. C’est également très con d’être aimé par des durs.
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