Qui c’est la patronne ? C’est Angela, non pas Bower mais Merkel, la dame (du rideau) de fer qui n’oublie jamais de mettre son casque à pointe avant d’enfourcher le guidon de l’Europe. Seule dirigeante européenne a avoir jamais osé, au moins une fois, dire sa façon de penser à Vladimir Poutine, il est également de notoriété publique que Merkel méprise Nicolas Sarkozy. Cette femme ne peut pas être totalement mauvaise.
C’est que la chancelière n’est pas du genre à chanceler et que, chrétienne et physicienne de formation ou non, elle n’a pas l’intention de se laisser surnommer Marie l’Incurie. Elle assume la dette morale de l’Allemagne mais compte bien faire payer celle, pécuniaire, des Grecs. N’oublions pas que l’Angela est de droite et que, s’il lui arrive de faire péter le décolleté, ce n’est pas demain qu’elle fera sauter la banque !