Dans la tourmente, le ministre de l’Intérieur. Jusqu’ici, les violences policières durant les manifestations ou les noyades à Nantes, c’était de la rigolade. Mais quand un salarié de la Préfecture de police, habilité Secret défense, poignarde allégrement ses collègues au nom d’Allah, forcément ça titille. S’il faut se mettre à ficher S ceux qui se chargent de ficher S, ça la fiche mal.
Les signes de radicalisation du converti étaient pourtant patents, mais visiblement n’ont pas inquiété au-delà du raisonnable. Et pourtant, le nom même du terroriste aurait dû mettre la puce à l’oreille. Qui peut faire confiance à un dénommé Mickaël Harpon ? Autant confier la sécurité nationale à un Marcel Labombe, l’environnement à un Hubert Dégaze, ou la surveillance de ses enfants à un Robert Dilate.