L’information était une plaisanterie mais elle aura connu un grand retentissement : un prêtre catholique ayant frôlé la mort aurait révélé que Dieu était une femme. L’église s’est empressée de démentir toute trace de féminité suspecte en la personne de Leur Seigneur, mais sont-ils vraiment allé regarder sous sa toge ? Après celui des anges, voici que l’on parle du sexe de Dieu, dans tous les sens du terme d’ailleurs. Imaginer le divin nanti de parties génitales amène une question fondamentale : Dieu préfère-t-il les slips ou les caleçons ?
Une chose est sûre : si Dieu est une femme qui a fait l’homme à son image, Conchita Wurst est son incarnation sur Terre. Sa pilosité faciale tient parfaitement du christique, et les quolibets que lui adressent chaque Vladimir Poutin ou Christine Boutine du monde n’ont rien à envier au chemin de croix qu’aura vécu l’initial barbu de Bethléem. Grande désillusion du côté des islamistes en tout cas : eux qui espèrent soixante-dix vierges au paradis n’en trouveraient qu’une seule, et rien n’indique qu’elle porte le voile. « Notre Mère qui êtes aux cieux, que votre nom soit lapidé ! »