En France, les primaires politiques devraient se renommer Qui perd gagne. Chez les Écologistes, Sandrine Rousseau estime que sa deuxième place vaut la première, et attend de voir Yannick Jadot s’effondrer pour mieux savourer sa défaite victorieuse. Côté Républicains, c’est la même chose en inversant les genres : maintenant qu’il a perdu, Éric Ciotti se positionne en grand gagnant.
Ça n’a rien d’une surprise. Au regard des idées portées par le bonhomme, on peut comprendre que le processus démocratique soit quelque chose qui lui échappe. Ciotti trouve le moyen de transformer Pécresse en une quasi-centriste, juste parce qu’elle refuse un Guantánamo à la française. Chez les LR aussi, décidément, il va falloir songer à un programme de déradicalisation.