Sacré Zemmour. Ce n’est pas surprenant que le fachosphérique chroniqueur de toutes les émissions de gauche s’en prenne aux prénoms exotiques. Une manière comme une autre de détourner l’attention : il ne faudrait pas qu’un de ses admirateur ne remarque que le patronyme du bonhomme offre des consonances violemment éloignées du Loir-et-Cher. Il est comme ça, Zemmour : quand il s’énerve, la fumée sort de dessous le Kapo.
Comme environ tous les deux mois, la polémique enfle : faut-il interdire Zemmour de télévision ? Mais ses employeurs se désolent, à part lui, quel petite tête de faf remplit les audimètres avec autant de brio ? Quand on n’a que Zemmour à s’offrir en partage, on pardonne et on oublie. C’est qu’il ne faudrait pas se mettre à dos un potentiel futur ministre de la Culture, sous Le Pen comme sous Wauquiez.