Pour mieux coller à la sortie d’un nouveau Brice de Nice, Fidel casse trop. Le Lider Maximo, tels les idéaux de la révolution cubaine, a été incinéré et parcourt à présent le pays comme des espèces de cendres olympiques, le survêtement Adidas en moins. Tandis que les exilés exultent, le peuple cubain pleure son dictateur sans pour autant se départir de sa fierté : Cuba, mais tête haute !
Qui pour saluer la mémoire de Castro, 27 ans après la chute du mur de Berlin ? Quelques représentants fossilisés de la Guerre Froide façon Corée du Nord, quelques autocrates de la CGT (Confédération Générale des Tyrans) façon Poutine… Et puis la Méluche, qui sort les violons et toute la panoplie lyrique. Grande diva contrariée qui nous interprète sans frémir le couplet de La Havane pour un infant défunt.