La pente est raide, et la courbe est tenace. Malgré tous ses efforts, François Rebsamen n’aura pu obtenir la baisse tant désirée des statistiques du chômage. Ni les imprécations, ni les menaces, ni les danses de la pluie, ni les poupées vaudoues, ni l’hypnose ou les pactes avec Lucifer n’auront donné les résultats escomptés. Les Français s’obstinent à demeurer chômeurs, nouvelles preuve que ces gens sont méchants.
Rebsamen se sera distingué en annonçant des contrôles renforcés sur les demandeurs d’emploi, à l’égard desquels il n’a jamais fait preuve d’une affection débordante. Chômeurs fraudeurs, chômeurs feignants, le discours aura été typique de cette nouvelle gauche décomplexée, façon Valls et Macron. Les pauvres voilà l’ennemi ! Et trouver un successeur à Rebsamen n’est pas une mince affaire, tant le bougre a tué le Job !