C’est de saison : l’acquittement de Georges Tron, accusé de viol par massages plantaires interposés, a de quoi donner une jaunisse à qui milite contre les violences sexuelles. Pour les féministes, aucun doute : les juges se sont pris les pieds dans le tapis, et la Justice a été foulée du pied. Ce n’est pas un hasard si le Parquet à fait appel, renvoyant donc l’affaire piétiner dans la salle des Pas perdus.
Difficile de penser qu’avec un nom pareil, Georges Tron puisse être innocent de quoi que ce soit, mais c’est ainsi : le doute profite à l’accusé, n’en déplaise à quelques-uns qui préfèrent cent innocents en prison plutôt qu’un coupable en liberté. Tron ne risque cependant pas de dormir souvent les doigts de pieds en éventail : en politique comme partout, ce n’est jamais simple de traîner une réputation de podophile.