Jean-Vincent Placé, ou j’évince pour me placer ? Le plus hollando-socialo-vallso compatible des écologistes passent tellement de temps à expliquer qu’il aimerait être ministre qu’on se demande où il en trouve encore pour se raser. Sans doute regrette-t-il encore aujourd’hui de ne pas avoir été nommé, sous Ayrault, en lieu et place de la trublionne Cécile Duflot. Lui aussi sans doute aurait été prêt à venir en jean à l’Élysée, rien que pour se faire remarquer. Ou même en robe à l’Assemblée.
Écolo, Placé ? Il envisage une alliance avec Corinne Lepage, dont le caractère de girouette vaut toutes les éoliennes. Il chercherait également à se rapprocher d’Antoine Waechter, qui n’a probablement pas l’intention de jouer les postiches. L’objectif ? Créer une alternative à l’écologie façon Duflot, plus modérée, plus consensuelle, moins fougueuse et avec de moins jolies fesses. Plus Cécile vire au rouge, plus Placé se fait rose, mais on n’abandonne rien : l’écologie perd ses verts !