La presse s’en émeut : à compter du 2 août, l’humanité vit à crédit. Elle a consommé toutes les ressources naturelles que la planète peut produire en un an. Mais est-ce vraiment la faute de l’humanité, si la planète est une feignasse ? À coup de pauses dominicales, de congés payés, de 35 heures, il ne faut pas s’étonner que l’on se retrouve avec tellement peu de ressources pour faire tourner nos climatiseurs.
Alors que l’on incite chaque jour nos bons ménages à consommer, à acheter des bagnoles, à s’endetter pour des baraques en aluminium, à se ruiner pour le dernier iShit d’Apple, voilà que c’est mal si l’humanité vit à crédit. Tout comme le mercure, nos médias manquent parfois cruellement de constance. Ils devraient savoir, depuis le temps, que la philosophie qui prédomine c’est : « Après moi, la canicule ! »