C’est le trou le plus célèbre de France après Montcuq : celui de la Sécurité Sociale, que l’on parle de combler septennats après quinquennats mais qui ne voit rien venir. Ce n’est pas faute de s’exhiber dans les médias dès que l’occasion s’en présente, au détour d’un projet de loi ou d’une projet électoral. Et pourtant, même avec les promesses les plus folles, le trou de la Sécu demeure désespérément vide.
Et chacun de s’insurger aujourd’hui contre François Fillon, dont le patronyme même indique sa prédisposition à s’occuper des trous noirs. L’homme veut détricoter la Sécu, s’inquiètent des politiques qui ne font eux mêmes, depuis quinze ans, que dérembourser à tire-larigot pour mieux confier aux mutuelles le soin de nous soigner. Face aux trous de balle des hypocrites, vivement un nouveau Sonnet du trou de la Sécu !
