En ces temps où chacun se voit déjà dans l’après-Apocalypse, survit la tête enfoncée dans un futur délétère, se projette dans les sécheresses et les canicules de demain, c’est comme un souffle d’air frais que d’avoir la Russie en Europe qui se croit encore au 19ème siècle, avec ses guerres de territoire, ses mercenaires sans patrie, ses trahisons d’opérette, le tout sur fond de rodomontades romanesques.
Le patron des soldats de Wagner s’est donc pensé capable l’espace d’une demi-journée de faire chuter Poutine. Pas de chance, le mausolée humain qu’est le dictateur russe n’a pas bougé d’un cil, et a laissé la Biélorussie lui sauver la mise. Pas plus de Moscou que de Kiev pour les mercenaires. Mais avec un nom pareil, le groupe Wagner aurait eu plus de chance en allant prendre Clisson à l’occasion du Hellfest.