Honni soit qui Mali pense ! La France vient d’enrichir ses monuments aux morts de treize nouveaux noms dans le désert du Sahel, suite à un baiser raté entre deux hélicoptères de combat. Certes, le bilan humain de l’opération au Mali reste inférieur aux pertes civiles durant une édition du Paris-Dakar, mais la mort d’une dizaine de soldats en un seul coup amène le gouvernement à faire (pales) figure.
La question est : les militaires sont-ils morts au combat, ou faut-il compter ces nouveaux décès parmi les accidentés de la route ? Pas question de tergiverser : une minute de silence a d’ores et déjà été respectée par les députés, et les soldats seront sans aucun doute décorés. L’avantage des morts, c’est que leur rendre hommage ne coûte pas très cher. On espère juste que Polanski n’en fera pas un film.