« Qu’ils viennent me chercher ! », clamait Macron voilà quelques semaines. On image la suite. Alexandre Benalla entrant dans le bureau du chef de l’État pour lui annoncer : « Monsieur le Président, ils viennent vous chercher », et Macron de soupirer : « Mais que ces gens sont fatigants de croire tout ce qu’on leur dit ! ». C’est cela, le grand drame du peuple : on lui donne du pain, il réclame de la brioche.
Face au péril jaune, Macron a tout de même tenté de l’amadouer, le peuple. Et quoi de mieux pour cela qu’une vidéo face caméra, dans la solitude de son palais, pour lancer quelques billets aux sans-culottes qui se dandinent devant lui ? Les Gilets jaunes ne savent pas forcément ce qu’ils veulent, mais savent ce qu’ils ne veulent pas. Et se faire prendre pour des pigeons à qui l’on jette des miettes en fait partie.