Le Roland-Garros du pauvre reprend le guidon pour une nouvelle édition et fait vibrer les commentateurs, tandis que les pharmaciens font face à une pénurie subite de seringues. Calomnie ? Chacun peut légitimement s’extasier sur les performances hors-normes des champions de la pédale, puisque le directeur du Tour l’assure : le dopage est derrière nous. Il est vrai qu’il était à bord de la caravane publicitaire.
Les amoureux du Tour soupirent : est-ce que l’on soupçonne autant de dopage les footballeurs, des basketteurs, les tennismen ? Non, parce qu’ils ont su se montrer plus discrets que leurs collègues à vélo. Pharmacie expérimentale à ciel ouvert, le monde du sport aurait de quoi provoquer des syncopes dans les rangs des antivax. Et en prévision de nouveaux JO, pas de raison de mettre la pédale douce.