Après qu’un automobiliste ait été fauché par la balle d’un sympathique chasseur qui, sans doute, pensait stopper dans sa course folle un renard en état d’ébriété au volant, le patron des chasseurs soupire dans les médias : « Le risque zéro n’existe pas ». Et pan-pan dans la tronche des bobos gauchistes qui refusent de se sacrifier pour permettre aux viandards d’assouvir leurs besoins primitifs.
Les chasseurs aiment tellement tuer qu’ils sont prêts à mourir pour cela, premières victimes de leurs propres balles perdues. Empêchez-les de torturer des petits oiseaux et ils en pleurent, ardents défenseurs de techniques ancestrales qu’ils assimilent à des traditions. Ce qui donne envie de leur retirer le gros plomb des fesses sans anesthésie, qu’ils goutent un peu des méthodes du bon vieux temps.