C’est la goutte d’eau qui met le feu au jerrycan : en annonçant une hausse des tarifs du carburant, le gouvernement se fait des ennemis dans tout l’essence. Et un mouvement spontané, ou supposé comme tel, de blocage des routes s’organise. Signe distinctif ? Un gilet jaune. Le même portent les joggers et les cyclistes en foret, pour être sûrs que les chasseurs ne les ratent pas.
Problème : ni Méluche, ni les syndicats ne sont à l’origine du mouvement. C’est donc forcément qu’il est d’extrême-droite, jugent en cœur Facebook et Twitter entre deux chatons tristes. Il n’en fallait pas plus pour que Le Pen et Wauquiez s’en emparent, toujours sur les bons coups, surtout quand ils sentent le pétrole. Fachos, les gilets jaunes ? Moins qu’un ancien combattant, tout de même !