Si les consignes en matière de port du masque avaient été aussi chaotiques pour les capotes, le Sida serait premier ministre de l’Empire britannique. Inutile hier, le masque est aujourd’hui érigé par certains comme un rempart essentiel contre le coronavirus. Mais prière de le fabriquer soi-même : au cours actuel de la bourse, l’ustensile côte plus cher que le viagra dans une partouze du Rotary Club.
Pendant que le gouvernement patine pour ne pas reconnaître qu’il a menti afin de protéger ses stocks, des communes adoptent des arrêtés imposant le port du masque. Sans qu’aucun préfet ne s’en émeuve, alors que la loi interdit de se cacher le visage sur la voie publique. Mais il est vrai que par les temps qui courent, il est plus simple de braquer un employé de banque en menaçant de lui tousser dessus.
