Finalement, Macron les aime bien, les Gilets jaunes. Maintenant que les ronds-points sentent un peu moins la vinasse, le voici qui applique une réforme du chômage au napalm et supprime dans la foulée l’observatoire de la pauvreté. Si ça ce n’est pas un message pour inviter à la remobilisation, on ne sait pas ce que c’est. Enfin, on a une idée : peut-être juste une certaine déconnexion vis-à-vis du monde réel.
Les pauvres n’ont pas d’imagination. Plus de sous pour payer à manger à leurs enfants ? Ils n’ont qu’à traverser la rue pour aller faire la manche sur le trottoir d’en face. On comprend que Macron préfère les riches : eux au moins se plaignent pour de vraies raisons. Pas pour une baisse de cinq ou dix euros sur leurs APL. Disons-le tout net : si tous ces gens sont tellement pauvres, c’est bien que ça leur rapporte quelque chose !