La droite française n’a jamais su faire qu’une chose : changer de nom. UDR, RPR, UMP, Républicains, elle change de sigle comme de chemise au hasard des défaites ou des renouvellements de leadership. Le comble étant atteint quand même, à certaines occasions, Nicolas Sarkozy préférait se faire appeler Paul Bismuth. À se demander pourquoi il n’a pas adopté Bruni comme patronyme officiel.
L’ère Wauquiez c’est du passé, comme l’ère Copé avant elle. À vouloir toujours plus pousser dans les extrêmes, les Républicains poussent leurs électeurs modérés dans les bras de Macron, et leurs ultras dans ceux du RN. Seule consolation : avec des fous du Brexit outre-Manche et un Trump outre-Atlantique, la droite française peut se vanter de ne plus être la plus bête du monde.