Après Yolo, voici « Holo » pour « He only lives once». Parce qu’il ose tout Mélenchon, et c’est même à ça qu’on le reconnaît, pour citer une autre amateur de la gouaille populeuse qui, lui aussi, faisait du cinéma. Mais voici que Jean-Luc se lance dans les effets spéciaux : en personne à Lyon, en hologramme à Paris, sous l’oeil transi de ses militants qui, il est vrai, se soucient peu de faire la différence entre réalité et fiction.
Il y croit Jean-Luc, il a même probablement déjà désigné son hologramme Premier ministre. Des Méluche il en faudra bien deux pour sauver la France. S’il se voit contraint de décevoir, il pourra toujours rejeter la faute sur son double. Et cohabiter avec lui-même à grands coups de discours enflammés, comme il en a l’habitude. Avec Mélenchon, de toute manière, chaque journée est un holodrame !