Comme tout bon touriste chinois qui se respecte, et n’en déplaise aux cocoriquiens patentés, le coronavirus prend ses aises en Italie quitte à foutre en l’air le Carnaval de Venise. Si les méchants microbes s’en prennent à nos fêtes galantes et (légèrement) partouzardes sur les bords, il va falloir invoquer nos grands esprits pour en venir à bout. Casanovavirus, nous entends-tu ?
C’est à présent dans l’Oise qu’un professeur vient de mourir du Covid. Et l’inquiétude se fait jour : jusqu’à combien de morts les personnes atteintes auront-elles leur portrait dans le journal, avant d’être reléguées aux rangs des centaines d’anonymes qui meurent bêtement de la grippe chaque année ? Pour paraphraser Staline : « Un mort, c’est une première. Un million, c’est une rediffusion ! »