Michel, il est de l’ancienne. Ses scandales à lui, ce ne sont pas des sex-tapes ou des putes mineures, même pas des matchs truqués, mais juste du pognon. Deux millions, en plus. À peine le prix d’une paire de pantoufles de Lionel Messi. Ce qui titille les enquêteurs, c’est qu’il aurait touché cette somme pour un travail effectué neuf ans plus tôt. Et après ça, les profs se plaignent d’être payés en retard !
Pour une fois qu’un ancien sportif ne devenait pas ministre de droite, voilà qu’on le roule dans la fange pour des peccadilles. La France s’en émeut : Platini, c’est l’honnêteté incarnée, vous pensez bien. Mais l’arbitrage de la commission d’éthique de la FIFA – aussi crédible que l’observatoire des Droits de l’homme nord-coréen – est sans appel, et la presse sportive hexagonale de s’exclamer : « Quelle bande de fils de buts ! »