Comparé à d’autres portefeuilles, on peut connaître bien pire que le ministère de la Culture. Malraux y a cabotiné, Lang y a paradé, et même Frédéric Mitterrand a pu y faire montre de son incompétence sans trop avoir à se plaindre. Pour Rima Abdul Malak, ce n’est pas la même. Aux Césars comme à Cannes, le monde du cinéma a décidé de lui en faire voir de toutes les couleurs, et il n’est pas le seul.
Comme si les logorrhées Chat-gépétesque des militantes en robe Dior du septième art n’y suffisaient pas, Rima Abdul Malak se farcit les délires de l’extrême-droite qui s’attaque aux galeries en voyant des pédophiles partout. On comprend qu’elle ait fini par en avoir marre et par ouvrir sa gueule sans mâcher ses mots. Quitte à traumatiser quelques artistes visiblement peu ouverts à la liberté d’expression qu’ils défendent.