Il y a des injustices que l’on ne dénoncera jamais assez. Quand le dernier poilu de 14-18 s’éteint, on en pleure des larmes chaudes, mais quand l’un des derniers glandus nazillards de la directe après-guerre casse sa pipe, il n’a que Bruno Gollnisch et Dieudonné pour saluer sa mémoire. Ses amis lui trouvaient visiblement des qualités, et sans doute de la générosité. « Faurisson ? Toujours la main tendue ! »
Assassin de la mémoire pour Vidal-Naquet, faussaire de l’Histoire pour Badinter, on a donné beaucoup de titres trop élogieux au sieur Faurisson, reliquat d’une défaite bien mal digérée. À l’image des deux étrons libres cités plus haut, le bonhomme n’était jamais qu’un petit escroc bâtissant sa carrière sur des haines faciles, des rancunes tenaces et des mensonges sordides. Le Protocole des Têtes de con, en somme.
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