Avec 500 000 entrées en moins d’une semaine pour son J’accuse, Roman Polanski a battu tous ses records de démarrage. Il faut dire que les ligues féministes et les femmes qui l’accusent de viol n’ont pas lésiné sur la publicité. J’accuse, ce n’est plus l’Affaire Dreyfus mais l’Affaire Polanski, partout dans les médias et sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas encore du viol, mais ça ressemble déjà beaucoup à du harcèlement.
La question se pose : faut-il séparer l’homme de l’artiste ? Comme si l’homme ne faisait pas l’artiste, et vice-versa. Comme si les artistes devaient être sympathiques, propres et aimer les chats pour être dignes d’intérêt. La seule chose qu’il semble falloir faire, c’est séparer les femmes de Polanski. De toute évidence, et peu importe l’âge, le cinéaste n’a qu’un seul réflexe face à ses pulsions : « J’accule ! ».
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