« Au revoir. » Après avoir tourné le dos à la France en 1981, l’Ex a toujours espéré revenir, rappelé par un pays se repentant de son ingratitude. Avec ses manières de châtelain paternaliste, son goût pour la gâchette et les trophées de chasse africains, sa particule folle achetée aux puces par son ancêtre, Giscard s’espère encore l’époux d’une Marianne subjuguée. À 90 ans, il a même passé le cap des noces de diamant.
Mais y avait-il un pilote dans l’avion renifleur ? À quelques réalisations près, le septennat de Giscard n’aura été qu’une période de transition entre deux cancers présidentiels. Depuis, l’homme continue à nous coûter cher, retraite de luxe oblige. Peut-être finira-t-il par changer son fusil d’épaule et passer l’arme à gauche, mais en attendant, la devise giscardienne, c’est : « je n’y suis plus, j’y reste ! »