Avec son ami Bachar, décidément, Poutine se fait la vodka du diable. C’est même la première fois qu’on trouve un boucher qui aime autant les vétos. Le voici qui bombarde autant qu’il peut Alep pour venir à bout des rebelles, sous les cris horrifiés d’une communauté internationale qui découvre que Vladimir n’est pas un fin démocrate. Tout cela ne sent pas bon. Ça sent même le gaz.
Hollande tergiversait : recevoir ou non Poutine ? Finalement, le président russe a fait ce qu’il fait toujours : il a choisi à la place de ceux qui hésitent. Il ne viendra tout simplement pas, trouvant ainsi le moyen d’humilier le Président tout en lui ôtant une sacrée épine du pied. C’est sa méthode, à Poutine, et elle marche depuis des années : toujours trouver le moyen de ne pas casser trois pattes aux canards boiteux.