Leur petite entreprise ne connaît que la crise : À quelques jours de la Journée de la femme, Yves Saint-Laurent fait fort avec son diptyque publicitaire. Cherchant clairement à offenser les adeptes du patin à roulettes, la boîte fait parler d’elle et laisse parler d’elle. Pas un pet de réaction tandis que son nom se hulule partout. On ne sait même pas ce que cette publicité vend, sauf du scandale bon marché.
Certains s’époumonent sur le bon-goût du luxe français malmené dans une publicité « pornographique », mais qui y croit encore ? Qui croit encore qu’une industrie qui élève les anorexiques en batterie pour leur faire porter des déguisements grotesques relève du bon goût ? Si la haute-couture faisait vraiment de la pornographie, ainsi qu’on l’en accuse, elle pourrait se prévaloir d’un cachet artistique. Et servirait encore à quelque chose.