La NASA vient de tirer la sonnette d’alarme : selon ses études les plus récentes, le climat beauf qui s’est emparé de la population mondiale ces dernières semaines pèse si lourdement qu’il est susceptible de perturber l’axe d’inclinaison de notre planète.
« Les chiffres sont formels : nous sommes dans la merde ! » C’est ainsi que le directeur de la NASA Francis U. Deeply a confirmé, dans un article pour la revue d’astronomie Big Globes, les rumeurs qui bruissaient dans le sérail scientifique depuis plusieurs semaines : la planète Terre est bel et bien en train de vaciller sur son axe d’inclinaison, victime du poids de la beauferie ambiante.
Donald Trump aux States, Boris Johnson en Angleterre, plus l’euro de football, plus le Tour de France, plus le million d’entrées au cinéma pour Camping 3… « N’en jetez plus ! » s’alarme Robert Sekher, de l’Institut Galilée à Paris. « Tant de manifestation de beaufaille, particulièrement au centre de l’Europe occidentale, imprime un poids sur l’axe de rotation terrestre qui peut s’avérer particulièrement dommageable. »
Les risques ? « Un ralentissement des saisons, voire du rythme jour / nuit, et dans le pire des cas un décrochage de notre orbite autour du soleil, un éloignement du satellite lunaire, et la dérive de notre planète dans les zones les plus sombres de l’espace, là où personne ne nous entendra klaxonner comme des cons parce que nous avons gagné un match de football », ajoute le scientifique.
Quelques esprits, certes moins rationnels, font déjà remarquer sur les réseaux sociaux qu’une prédiction de Nostradamus allait dans le sens de cette catastrophe annoncée. « Quand quelque chose arrivera quelque part, écrivait l’astrologue, les conséquences seront que quelque chose de très grave se passera à un moment donné. » Troublant en effet, tant il semble difficile de ne pas faire le rapprochement avec la situation actuelle…
« Il faut essayer de garder espoir, souligne néanmoins Robert Sekher. Une fois l’euro et le Tour de France passés, le climat beauf devrait revenir à ses normales saisonnières, élevées mais gérables. Tout va ensuite dépendre de la rentrée sociale et politique, à savoir le déroulement des manifestations CGT de septembre, ainsi que celui des échanges durant la primaire des Républicains. »
« Si les uns comme les autres – gouvernement, manifestants, opposition, candidats, partisans… parviennent à maintenir un discours cohérent et sensé, sans chercher à flatter les instincts les plus démagogiques de la population pour servir leurs causes personnelles, nous pourrions observer un retour à la normale d’ici le mois de décembre. »
Nous allons donc tous mourir.