Tariq la trique ? Dans la foulée du hashtag « me too », voilà que c’est au tour de Tariq Ramadan de se voir accusé de viol par plusieurs femmes. Problématique pour un “islamologue” d’être rangé au rayon charcuterie des réseaux sociaux. Le professeur d’Oxford dénonce une campagne de calomnie, tandis que ses avocats se plaignent d’un « déferlement médiatique ». Allez, qu’ils disent le mot : c’est une lapidation.
Naturellement, la défense du personnage a fleuri aussi sec. Pour Weinstein, Polanski, Allen et autres Juifs, ils ne sont pas encombrés de la présomption d’innocence. Mais Tariq, attention : les pourfendeurs de l’islamophobie sont aux aguets. Malgré son patronyme, on apprend en tout cas que le bonhomme n’a pas la réputation de faire carême tous les jours. Tant qu’on ne découvre pas qu’en prime, il est à voile et à vapeur !